Les traditions perdues du Ramadhan :Le jeu de M'lette.
Publié le 15 Juin 2017
un rappel de Hadj Aissa Zighem.
"Bonsoir cher ami , j'ai observé une chose complètement oubliée j'allais dire occultée même des écrits et articles dans ton blog ainsi que dans le blog de Hadj Aissa Mohamed par tous ceux qui ont parlé des veillées ramadhanesques et cette chose c'est le jeu de "Mlette" ce fameux jeu où on se mettait à 2 équipes de 2 rangées et chaque rangées pouvait contenir jusqu'à 20 joueurs ou plus , ce jeu consistait à donner une bague ou une chose personnalisée qu'on appelait "el baroud" à un des 20 joueurs et mettre au défi l'autre équipe à le trouver et gare à celui qui tombe sur le mauvais numéro , alors celui qui était en sa possession se lève et fait un grand bruit d'éclat du "baroud" . j'ai terminé mais en étant moi même surpris et étonné d'avoir gardé ces souvenirs intacts des belles veillées du Ramadhan spéciales à Laghouat.Saha s'hourouk Si H'med."
Un commentaire qui mérite sa place en première page car il nous rappelle les belles soirées ramadanesques d'un passé pas si lointain que ça .
M’lette un jeu qui consistait à réunir deux équipes face à face le nombre des joueurs n’était pas limité. Un membre choisis des deux équipes devait trouver un objet en métal « le baroude » planqué dans le creux de la main d’un adversaire, ses camarades faisaient la même chose pour leurrer le chercheur. Mais parfois le joueur qui gardait le métal passait des moments pénibles devant celui-ci,. Usant d’astuces et regardant bien dans les yeux les adversaires qui présentaient les deux mains fermées devant lui ;il obligeait le malheureux à se trahir et ainsi parmi une quarantaine de mains, il récupérait le « baroude ».Du grand art, non tout simplement de la malice et un sens de l’observation exceptionnel. C’était les belles soirées d’antan mais ça c’était avant l’avènement de la télévision dans les années soixante-dix. De merveilleux souvenirs de notre belle jeunesse, un jeu qui faisait recette parmi les jeunes et les moins jeunes, merci mon ami pour ce rappel.(H’med Boukhelkhal)