Souvenirs d'un scout(partie 07).
Publié le 26 Avril 2013
Récit de Hadj Med SEGHIRATE traduction et écriture H'med B.
Nous étions très bien intégrés aux scouts saoudiens et les jours passèrent ainsi que les grandes veillés programmées par nos hôtes. Et arriva enfin le grand jour celui que tous les pèlerins attendaient. Le jour le plus important de notre pèlerinage ; Arafat , le jour du grand pèlerinage ;dés l’aube nous prenions tous la direction de Mina .Nous avions passé la journée au travail et dans la soirée nous rejoignîmes Arafat là ,on s’était répartie les taches pour s' occuper du bien être des hadjis .On s’était divisé en groupes pour mieux s’occuper d’eux ,chaque groupe devait prendre en charge une nationalité et bien sur ,on avait demandé d’être affecter auprès des pèlerins algériens .On avait en charge le camp soixante neuf qui justement était celui de nos concitoyens .Nous avions même rencontré beaucoup de laghouatis dans ce camp et ce fut la grande joie lorsqu’on les avait trouvé ,des retrouvailles de fêtes et une ambiance unique .Parmi ce beau monde je peux citer ;Hadj Tahar Bensalem, Hadjadj Tahar, Mohamed Benlehbib, Tayeb Hadj Aissa, Khemili Med, Benmebarek Lakhdar et beaucoup d’autres qui je suis désolé de ne pas citer. Le lendemain était le grand jour et le plus important aussi ; c’était une vision indescriptible, tous les sens de l’individu n’étaient obnubilés que par la présence divine qu'on ressentait dans ce sanctuaire qui nous rapprochait vers notre créateur pour lequel des millions de musulmans étaient présent ici .De djebel al rahma aux rues et dans ces lieux bénies, tous se prosternaient, priaient et tous imploraient le salut divin .Une vision unique, il faudrait y être pour le comprendre. Malgré notre devoir religieux, nous prenions aussi le temps d’aider les hadjis surtout ceux âgés .Nous distribuions de l’eau fraîche et de la nourriture que des bienfaiteurs apportaient aux pèlerins et ils étaient nombreux les bienfaiteurs ce jour là. Cette grande journée s’acheva après la prière du maghrib . Et de grandes colonnes se dirigèrent vers Mousdalifa pour y passer la nuit et ramasser les galets pour la lapidation. Le matin nous reprenions la route pour Mina et ensuite El Rahem. Autrefois les pèlerins craignaient ce jour de grandes bousculades et les pertes humaines qu’elles causaient. El hamdoulilah cette année là de grandes améliorations avaient été faites par la construction de routes et d’accès faciles pour rejoindre et par la suite quitter le mur des lapidations après s’être acquitter de ce devoir religieux important qui devait se répéter une fois chaque jour et cela pendant trois jours. Le dernier jour de la lapidation avait failli tourner à la catastrophe pour nous ;dans une énorme bousculade et en essayant d’aider un hadji laghouati qui était accompagné de sa famille .Nous fîmes une grave chute et si ce n’était la grâce de Dieu qui nous sauva d’une mort certaine écrasé par des milliers de gens survoltés et affolés .Nous réussîmes à nous dégager non sans dégâts ; mon ami Arabi avait une méchante blessure au bras mais sans grande conséquence pour la poursuite de notre pèlerinage. Notre devoir fini à Mina; nous rentrâmes tous vers la Mecque pour accomplir d’autres devoirs dont celui de se raser le crane comme il était stipulé dans les règles du hadj.(à suivre)