Laghouat,la vallée du M'zi.
Publié le 19 Mai 2017
Et toi comme le sphinx tu restes la même
Laghouat qui ouvre ses portes aux passants
A cette foule bigarrée qui chante et qui aime
Et comme tant d’amoureux se consume en passion
Et l’oasis qui dort au creux de ta vague
Tu accueilles dans tes bras tant de malheureux
Comme une perle sur un doigt comme une bague
Comme l’éclat de tant de visages heureux
Du haut de ton minaret qui domine la plaine
Tu appelles Benkerriou Sidi Hakoum et tous les saints
Et toutes les splendeurs que rengorge ton domaine
Comme une image vivace, un cahier de dessins
Sidi El Hadj Aissa qui garde ta montagne
Et Rey le Maestro qui composait tes chansons
Et la brèche la haut comme un mat de cocagne
Tel un donjon forcé immaculé de ton sang
Laghouat beau tapis aux couleurs criardes
Paradis où serpente le M’ZI qui descend
Jardins ombragés conçus pour nos ballades
Ville lumière de sciences de poésie et de sons
A.L.