Voeux de Yennayer

Publié le 7 Janvier 2014

 

 

 

 

 

 

 

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À l'aube du Nouvel An Amazigh 2964, acceptez de tout cœur les vœux les plus chaleureux pour une année exceptionnelle : santé, bonheur et prospérité !
 
Yennayer marque le jour de l'an du calendrier agraire, utilisé depuis l'antiquité par les Amazigh.
Il correspond au 1er jour de janvier du calendrier julien, aujourd’hui en décalage de 13 jours par rapport au calendrier grégorien.
  
Le mot Yennayer est formé de « YEN » qui veut dire premier et de « AYER » qui veut dire mois. Yennayer est donc le premier mois de l’année dans le calendrier amazigh. Le jour de l’an amazigh coïncide avec le 12 janvier du calendrier grégorien. 
  
L’origine du calendrier amazigh remonte donc à 950 avant J.C. 
C’est le roi Chachnaq qui, après avoir conquis le delta du Nil, fonda les vingt deuxième dynasties pharaoniques. Une première bataille, une victoire grandiose. 
  
A Laghouat le nouvel an Amazigh est feté selon les caractéristiques de la région et la tradition de ses habitants, mais l’objectif est le même : C’est la fête présageant d’une nouvelle année féconde , Il est de coutume de remplacer les pierres du foyer de la cheminée. 
La tradition veut également que tout ouvrage commencé, tel que le tissage, soit terminé ce jour-là.la famille se réunit et un banquet est organisé. 
  
En Kabylie, la célébration se fait à travers des rituels, des sacrifices et des plats particuliers. Les maisons sont nettoyées de fond en comble, repeintes, décorées et ouvertes aux convives. 
  
Dans certaines familles, c’est aussi la première coupe de cheveux pour les garçons. L’homme le plus vieux se charge de la besogne pour que le petit vivra aussi longtemps que ce vieux coiffeur. 
 
Ce jour représente aussi le dernier jour de l’an qui s’achève ( dernier jour de Djanber) On se doit de sacrifier un coq fermier, et toute la famille se retrouve autour d’un couscous au poulet fermier agrémenté de morceaux de viande séchée ((Guedid) sans oublié les belles histoire (Mhajiates) des grandes mères et grand pères pour garder et transmettre ainsi coutumes et pour ne pas oublier nos racines.
 
                                                             DJOUDI HADJ ALI BEN BELKACEM

Rédigé par HMED B.

Publié dans #Art et culture.

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