Une si belle histoire du pèlerinage .

Publié le 25 Janvier 2013

 

 

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Un musulman était parti avec un groupe d'européen de Zurich au Haj et, en revenant, un vieil homme, arabe d’origine, qui faisait donc partie du groupe, lui a confié un secret. 
Il lui a raconté que lorsqu'il accomplissait le dernier Tawaf (tour) de la Ka’ba, avant d’achever « le 5ème pilier de l’islam » et rentrer chez soi, il y avait sur place énormément de pèlerins qui se bousculaient sauvagement et les plus faibles étaient en général rejetés automatiquement en périphérie du cercle de tawaf. 

Le vieil homme était vraiment triste d’être venu de si loin, d’avoir endurer tant de souffrances sous la chaleur saoudienne, de fatigue durant le voyage, pour arriver jusqu’à cet endroit saint et béni qu'est la Mecque et d’en repartir sans même avoir embrassé la pierre noire. 
De plus l’imam en question, qui était le responsable du groupe leur avait formellement interdit de s’approcher de l’édifice sacré en raison de la foule et des risques de piétinements mortels. 
Alors, dans un geste d’humilité, il a levé les mains au ciel, et s’est mis à faire des doua’s du fond du cœur, en disant textuellement : « Ya Allah, a’ radhi enta » = Ô Allah, tu es satisfait toi ? Ô Allah es tu satisfait ? (que je rentre sans l’avoir embrassée ?)", et il répétait cela plusieurs fois, les larmes aux yeux et les mains tremblantes au ciel… 
Alors qu'il se trouvait dans ce même état, un groupe de pèlerins turcs, bien solides et costauds, surgirent de derrière lui soudainement, et se frayèrent, de force, un passage direct sur la ka’ba. Ils ont quasiment « transpercé » la foule avec détermination, et comme il se trouvait juste devant eux, soubhanAllah il a été transporté, sans trop savoir de quelle façon, exactement devant la pierre noire. Là, le militaire chargé de la sécurité, étonné de voir une personne âgée à cet endroit, par un élan de gentillesse et de compassion, à repoussé tout les gens qui s’empressaient autour de lui, de façon à ce qu’il puisse bien profiter de cet instant magique. 
Ne sachant que dire, complètement déboussolé, dépassé par les évènements, chargé d’émotions, il se mit a embrasser la pierre noire avec joie, pendant un long moment jusqu’à ce qu'il soit « rassasié » et là, avec un beau sourire, le militaire lui dit en arabe : 

« a’radhi enta » - Es tu satisfait ? 

Puis il se mit à pleurer ...

Rédigé par HMED B.

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