SI HADJ KADDOUR NIA (rahimahou Allah),le cœur dans la main.

Ceux de ma génération et même d’avant, le connaissaient et ne l’ont pas oublié, ils le connaissent  tout simplement  pour leurs avoir appris à conduire correctement, convenablement, raisonnablement et dans les règles de l’art, pour la majorité d’entre eux, la fonction de chauffeur était un gagne pain. Une fierté et un orgueil aujourd’hui qu’ils sont retraités. Tous avaient appris chez SI HADJ KADDOUR NIA.

 De nos jours pour décrocher son permis de conduire ? Je n’ose même pas y penser. Avec SI HADJ KADDOUR NIA pour avoir son permis de conduire il fallait se lever tôt comme on dit et il fallait se préparer au parcours du combattant.

Avoir du premier coup son permis c’était un rêve impensable, sans parler  des cours théoriques en classe qui étaient axés sur le code de la route et les cours pratiques avec le véhicule, les manœuvres, maitrise du volant et apprentissage de la conduite en pleine  circulation.

 Conscient de son rôle d’éducateur et de sa responsabilité envers ses appentis pour développer chez eux les valeurs de la prudence et de la sécurité routière afin de les préparés à faire face à leur avenir professionnelle.  

SI HADJ KADDOUR NIA est né présumé en 1918 à Laghouat ,il est décédé le 09 juin 1987.

Dans les années 40, il ouvrit un café à son compte jusqu’au début de la deuxième guerre mondiale ou il fut enrôlé de force par l’occupant. Envoyé au front combattre les nazis qui le capturèrent et le firent prisonnier jusqu'à 1945. Il  s’échappa de la prison après avoir dérobé une tenu de peintre pour se dissimuler et sortir avec d’autres ouvriers travaillant dans la même prison. Il émigra en France pour chercher du travail, il y resta jusqu’à 1955 puis  rentra au pays .L’ Algérie ; sa ville natale :Laghouat qui l’avait vu naitre, qu’il  aimait et qui l’avait aimée. .

En 1956, il était  le 1^er moniteur Auto Ecole à Laghouat et dans tout le sud et même une grande partie du nord.

En 1960, Il obtenait le grand prix d’Algérie des Moniteurs dans un concours  organisé   à Ouargla.

SI HADJ KADDOUR NIA avait de la part de ces concitoyens un grand respect,   une grande notoriété, une popularité et une réputation exemplaire. Il jouissait aussi d’énormes qualités, la patience, la gentillesse, l’intégrité et le dévouement dans ses relations humaines .

SI HADJ KADDOUR NIA je voudrai  en premier  vous demander de me pardonner pour vous avoir fait revenir parmi nous sans votre autorisation au préalable. Mais j’ai exaucé  un vœu cher ; comme à mes habitudes de rendre hommage à un monsieur qui faisait parti intégrante de notre vie. Maintenant c’est fait. J’en suis heureux ! Une autre personnalité de ma belle cité est ainsi honorée en nous remémorant le souvenir.  L’essentiel pour moi est de ne jamais oublier ces laghouatis dont le souvenir vit toujours en nous.

Nous qui avons aimé SI HADJ KADDOUR NIA comme il nous a aimé, nous qui avons eu la chance de le connaitre, de le côtoyer, ayant une pensée pour lui et prions le tout puissant qu’il apaise son âme et  l’accueille dans son vaste paradis.

Votre fils.

HADJ ALI DJOUDI BEN BELKACEM